Emplettes




commentaire : on a hâte que reviennent les beaux jours, et avec eux les brocantes et autres vide-greniers. On arrive malgré tout à trouver ici et là quelques livres intéressants ou amusants, tel celui-ci, “roman à clé” publié aux éditions La Jeune Parque en 1968 et qui connut un succès retentissant. L'auteure y raconte sa vie sexuelle durant la Seconde Guerre mondiale. À réserver à des lecteurs avertis, tout de même, puisque la dame fut la notamment maîtresse de Jean Luchaire et ne réservait apparemment ses faveurs qu'à la Collaboration et aux sympathisants fascistes espagnols et italiens. On renvoit à la page Wikipedia, assez ahurissante (ici). On y découvre, entre autres, que Maud de Belleroche a joué dans un nanar érotique de 1969 - un an après la parution de ce livre -, avec notamment Edwige Fenech.


On réfléchit à un projet de livre, réflexion à laquelle cette anthologie va nous aider. C'est curieux de voir la place qu'on accord, en volume, à tel ou tel poète. Le top 6 ? Apollinaire, Claudel, Éluard, Cendrars, Saint-John Perse, Aragon - suivis de Valéry, Michaux, Char, etc.


On a surtout pris le livre pour son éditeur (même s'il y a d'intéressantes pages sur la libération de Paris), et pour la quatrième de couverture, qui donne une liste de tous les ouvrages publiés en français par Brentano's à New York. D'après nos recherches, le directeur littéraire était un certain Robert Tenger. On ignore combien de livres furent publiés en tout, et à partir de quand cela se fit. Il y avait d'autres initiatives du même genre, à New York, comme les Éditions de la Maison Française (quelques indications, ici). En tout cas, le catalogue Brentano's est étonnamment varié.



Après avoir trouvé un exemplaire d'une édition ancienne des Journées entières dans les arbres de Marguerite Duras, sur la couverture duquel le titre venait couper la ligne noire et les deux lignes rouges des cadres, on s'était demandé (ici) s'il y avait beaucoup de “Blanche” où cela arrivait. Eh bien, en voici un. 
Ce livre pose une nouvelle question : y a-t-il beaucoup de “Blanche” où le prénom de l'auteur est ainsi abrégé ? Ici, il s'agit d'une auteure, une certaine Lina Morino, Italienne qui fit ses études en France et devint proche de certains habitués de la NRF - “Fece i primi studi universitari alla Sorbona di Parigi; ivi frequentò Charles du Bos, Jacques Maritain e molti altri, in particolare quell’eccezionale cenacolo di scrittori della N.R.F.” a-t-on trouvé sur un site. Jean Paulhan l'appréciait beaucoup, apparemment. Mais pourquoi son prénom en abrégé ? Mystère.


Un Mandiargues que l'on n'avait pas. Il date de 1976. Six nouvelles / contes, dans une veine érotico-cruelle.


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