Emplettes



commentaire : édition Club Français du Livre de la Modification de Michel Butor (maquette de Jacques Daniel), avec une étonnante “page de titre” bicolore en trois parties. Dommage que la couverture soit abîmée.






Premier volume de la collection L'Alphabet des Lettres, publié en 1925. Rappelons qu'il y eut 26 volumes, un pour chaque lettre de l'alphabet, avec à chaque fois un auteur dont le nom de famille commence par la lettre en question. Claude Anet pour le A, Pierre Benoit pour le B, Francis Carco pour le C, etc. Ici, même le titre commence par un A ! Claude Anet reste peu connu, même si deux de ses romans sont passés à la postérité grâce au cinéma - Ariane, jeune fille russe (adapté par Billy Wilder avec Audrey Hepburn) et Mayerling. On sait moins qu'il fut aussi champion de tennis, gagnant l'ancêtre de Roland Garros. Il a même écrit un livre sur Suzanne Lenglen qu'on aimerait bien trouver.


On était très heureux de tomber sur ce livre, et en même temps dépité de ne pas trouver le tome suivant. Renseignement pris, il semblerait qu'il n'y ait jamais eu de tome 2... Et pour cause : l'auteur est mort en 1950, un an après la parution du tome premier... Petit détail : si Aubry est bien le nom de l'auteur, il signe ses oeuvres G. Jean-Aubry avec un trait d'union entre Jean et Aubry - contrairement à ce qui a été fait sur la couverture du présent livre. Sur la page Wikipédia consacrée à l'auteur, on peut lire cet extrait d'une lettre de Paul Jean-Aubry : « Voulez-vous noter, pour l’exactitude, que le G. de Jean-Aubry n’est pas Georges, pas plus d’ailleurs que Gontrand, Gaston, Gaëtan, etc. Ce G n’est qu’un G qui devait lui permettre de mettre un trait d’union entre Jean et Aubry et faire qu’il n’y ait plus, ou moins, de confusion avec Octave Aubry, ce qui était constant et gênant pour tous deux. Si vous en avez l’occasion, expliquez cela autour de vous à ceux que cela pourrait intéresser. » 


Un P.O.L. Hachette de plus qui s'ajoute à notre collection...


On n'a jamais lu une ligne de José Cabanis, mais la lecture récente des livres de François Sentein (voir ici) nous a donné envie de lire d'autres journaux de l'époque.


On ne sait pas trop pourquoi on a pris ce livre - quelque chose dans le ton, l'écriture. L'auteur (1910-1979) était officier de marine et s'est fait connaître par des romans maritimes, justement, des livres de guerre le plus souvent. Celui-ci ne fait pas exception et se passe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il se pr"sente sous la forme d'une longue lettre, qu'un officier écrit à sa femme et dans laquelle il se remémore l'intégralité de la dernière journée qu'ils ont passée ensemble (21 heures pour être précis) avant qu'il embarque à bord de son navire.  


De son vrai nom Winnaretta Singer, elle fut l'épouse d'Edmond de Polignac, qui préférait plutôt les hommes - ce qui tombe bien puisqu'elle préférait plutôt les femmes. Elle tint salon à Venise tandis que son mari avait le sien à Paris. Un couple assez complémentaire, en somme.


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